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CYCLO SPORT CIOTADEN
17 octobre 2015

GIOM "LE RETOUR"

La Pizza-Party a clôturé notre saison cycliste. Plus de courses ni de cyclos pour alimenter le blog. Le moment est venu de faire quelques retours en arrière pour résumer les activités qui sont passées au travers faute de temps.
J'ai commencé à résumer le séjour en Ardèche (j'espère que les participants me donneront un coup de main).
Je continue ci-dessous avec l'aide de Guillaume.

Cette année, notre ami Guillaume Potier n'a pas pu défendre les couleurs du club. Bizness oblige, il a fait un "stage"....professionnel en Malaisie.
De retour en Juin il a rattrapé le retard en cumulant kms et D+. Il a donc droit à une séance de rattrapage sur le blog.
Ci dessous quelques petits CR de "rattrapage".

19 juillet : Carpiagne (Ufolep)

Pour ma course de reprise, il fait très chaud. On est que 10 au départ. Dès la première bosse je comprends que ça va être difficile car je rétrograde directement en queue de peloton, et me ferai légèrement décrocher pour revenir dans la descente. Je fais l’accordéon comme ça pendant 2 tours, je crois me sentir mieux puis comme ça, sur un coup de relance avant le 3e ou 4e passage de la ligne d’arrivée, plus rien ! Je vois le peloton qui s’éloigne, sauf deux autres, mais on a pas du tout le même rythme et on n’arrive pas du tout à s’organiser pour essayer de revenir. Pottier est parti et prendra presque un tour à tout le monde. Moi je fais encore trois tours des fois que ça ralentisse devant, mais ça ne sert à rien, et je « bache ».

25/26 juillet : La montée de Risoul, suivie de la Risoul Queyras

En guise d’échauffement, pour ma reprise sur les cyclos, je décide de participer à la montée chronométrée le samedi après midi. Jusqu’à La Rua, on monte par une route différente que celle du dimanche, un peu moins régulière. On est une bonne cinquantaine au départ, donc pas trop besoin de frotter. Ca part vite. N’étant pas à mon meilleur niveau, je sais qu’il ne faut pas essayer de suivre les meilleurs sur les premières rampes. Je trouve vite mon rythme, et reprendrai des coureurs tout au long de la montée, conclue en 16e position. Le temps : un peu plus de 50 minutes, soit une moyenne de 18 km/h.

Le dimanche, je me retrouve assez loin sur la ligne de départ, et le peloton s’allonge vite sur la longue ligne droite vers la première bosse de l’Argentière. Je ne verrai pas la tête du peloton de toute la course. Tant pis. Je ne suis pas dans un grand jour de toute façon. Dès la première bosse, je vois que le cœur a du mal à monter après l’effort d’hier. Je trouve un petit groupe pour rouler jusqu’au pied de l’Izoard. Après c’est chacun pour soi jusqu’au sommet. Dans la vallée vers saint Véran, on roule à trois, et on rattrape un petit groupe au pied de la montée. Terrible, cette montée ! Pour éviter que trop de croisements entre les premiers et les attardés, les organisateurs nous ont dégotté une variante par Prats-Hauts. Ca monte pendant 3km à 10% avant de re traverser la route du col d’Agnel au niveau de Molines en Queyras. Et là je coince, mais c’est un peu le cas de tout le monde. Reste encore à monter sur Saint Véran par Pierre Grosse. Les jambes ne vont pas beaucoup mieux. Une petite pause au ravito pour remplir les bidons (il commence à faire chaud), et on redescend vers la vallée du Guil. On est à trois et on se relaie bien, avant d’arriver dans la montée finale. Et là, sauve qui peut : elle est pas très dure cette montée mais après 120 km ça fait mal : Sur la partie finale de 11km, commune avec les parcours du dimanche, je mettrai 9 minutes de plus que pendant la course de côte ! ça ne m’empêche pas d’en rattraper quelques uns qui vont encore moins bien que moi.

A l’arrivée, je suis 41e, ayant bouclé les 130km et 3500m de dénivelé à un peu moins de 25 de moyenne. 

15 aout : Le défi du Granon

Pour ce week end de début de vacances, je reproduis le schéma de mon dernier week end alpestre : une course de côte la veille d’un grand parcours de cyclosportive.

J’ai choisi le défi du Granon, col très exigeant avec 9% de moyenne sur 11km. Le sommet est à 2400m. 

Capture

Depuis la veille, le temps est menaçant, mais toujours sec au moment du départ.

 Capture1

 Le départ fictif est donné à Chantemerle, avant le départ réel au pied de la montée. On est 140 au départ, et j’arrive à me placer près des premiers avant le départ réel. Je m’accroche environ 1 km pour ne pas être trop mal placé, puis je trouve mon rythme «  de croisière ». J’avais déjà fait cette montée en 2013, et la bonne surprise c’est que je suis beaucoup mieux, car j’arrive à remettre des dents dès que la pente se radoucit. Par contre pas de surprise dans les km les plus raides : c’est 11 km/h sur le 36x27 !

Au sommet, je fais le sprint pour gagner la première place dans ma catégorie d’age… celle des plus de 70 ans ! Et oui, les organisateurs se sont un peu trompés à l’inscription. Mon poursuivant, que je venais de doubler à 500m de la ligne, n’avait pas l’air d’avoir 70 ans non plus ! Le vrai classement est 27e et 10e de ma catégorie.

Au sommet, il pleut et il fait 8 degrés. Donc je récupère le sac de rechange acheminé par l’organisation, me sèche vite fait, remets trois couches, et ne reste pas traîner.

 

16 aout : La cyclosportive de la Madeleine

Le final fait envie, avec le final par les lacets de Montvernier, rendus célèbres par le tour de France, que l’on enchaîne avec le col de Chaussy, et le col de la Madeleine. 

Capture2

Il pleut toujours légèrement au départ. Le départ fictif se fait à la station de Saint François Longchamp, à 1600m d’altitude, et il fait froid ! Heureusement, il y a une vraie pause à la Chambre pour se débarrasser des affaires chaudes, dont on aura à nouveau besoin à l’arrivée.

Le peloton est de taille raisonnable (200 coureurs max. sur les trois parcours), du coup pas trop besoin de jouer des coudes. Pour ceux qui auraient été un peu lents au démarrage, l’arrêt forcé pour laisser passer un troupeau de vaches au bout de même pas 10km permet de rattraper le retard. 

Capture3

Il ne se passe pas grand-chose sur les 40 premiers km, avant la première difficulté : le col de Champlaurent. 10km à 8% de moyenne. Pour moi, pas question de m’accrocher à tout prix. Je trouve mon rythme, mais je ne suis pas au mieux et j’ai du mal à respirer. L’enchaînement avec le col du grand Cucheron est rapide, moins de 4km de montée.

De retour dans la vallée de Maurienne, un groupe de 7-8 se reconstitue petit à petit, sous l’impulsion d’une « mobylette » revenue dans la descente, et qui ne demandera pas beaucoup de relais.

On arrive donc sans effort inutile à Pontamafrey, au pied des lacets de Montvernier. Au pied de la montée, je mets un relais, mais il faut croire que je ne sens pas les pédales car je viens de lacher le reste du groupe. Je monte assez fort dans les lacets, jusqu’au village de Montvernier. Par contre j’ai un peu sous-estimé la suite de la montée vers le col de Chaussy, que j’imaginais beaucoup plus roulante ! Dans les passages les plus raides, je suis vraiment dans le dur, mais c’est pareil pour tour le monde. Avant le sommet, je rattrape 3 ou 4 coureurs.

Col de Chaussy :

 Capture4

La descente par Montaimont, fraîchement asphaltée, permet de se reposer un peu avant la montée finale, que l’on rejoint environ 4-5 km au dessus de la chambre, par où sont passés les coureurs des autres parcours.

Même avec 5km en moins, la Madeleine est toujours aussi dure, et après 120 km je grimpe comme je peux, tout à gauche. Je finis 20e sur la cinquantaine de concurrents qui ont bouclé le grand parcours.

Le lendemain, il me reste un peu de jus pour faire une sortie de « décrassage »  par le col du Glandon et le col du Mollard, sous le soleil retrouvé, avant de mettre le cap sur la Bretagne. J’aurai l’agréable surprise de croiser Nicole et Francis, qui passent quelques jours à Bourg d’Oisans. 

 

28 aout : La Cyclo Morbihan

Après un séjour en Bretagne Nord, avec quelques belles sorties vallonnées, j’ai prévu une petite cyclo en Bretagne Sud sur la route qui me ramène à la Ciotat.

C’est la première fois que je remets un dossard en Bretagne depuis 1998. A cette époque, je courrais en cadet, avec mes cale pieds et mes changements de vitesse au cadre, et je finissais dernier tous les dimanches.

Pour cette reprise, le hasard du calendrier me propose la Cyclo Morbihan, courue deux jours avant le Grand Prix Ouest France, dont il n’a en commun que le départ par la Côte du Lézo, et le long sprint en cuvette vers l’arrivée.

Entre les deux, c’est un beau circuit de 150km, sans grosse difficulté mais avec quand même 1800m de dénivelé. Je suis un peu coincé au milieu du peloton d’environ 400 coureurs. Pendant les 30 premiers km, le peloton prend toute la largeur, les routes sont une peu humides, et le soleil qui perce à travers le brouillard est aveuglant. Je profite de quelques bosses pour remonter un peu, et me réchauffer car il ne fait pas chaud au départ (9 degrés). Mais, un peu crispé dans les descentes, je reperds beaucoup de places. Cependant ça roule vite et personne ne s’échappe. Le désavantage d’être derrière, c’est les coups de frein. Juste avant la bifurcation des parcours, gros coup de frein, je mets pied à Terre. Ca tape derrière dans mon dérailleur mais pas de dégâts. C’est reparti.

A la bifurcation des parcours, on y voit un peu plus clair. Dans cette partie de parcours un peu plus sélective, je vais un peu jouer avec les tentatives d’échappée mais je suis un peu court et me retrouve souvent en chasse patate. Un petit groupe (4-5 ?.) arrive à sortir. Dans le long faux plat (3-4 km) qui suit, ça visse et le peloton casse. Une petite quinzaine devant. Un groupe d’une quarantaine qui se reconstitue  dans la descente. Je suis dedans, et on fera presque la moitié de la course ensemble.

A 10 km de l’arrivée, arrive la dernière côte, assez roulante. 2 coureurs partent. Je ne peux pas suivre sur le coup mais étire le peloton, tout en mettant quelques accélérations. Je ne sens plus les pédales ! En haut, je me cale dans la roue d’un bon coureur, et dès qu’il faiblit, je déboite, et fais un écart. S’ensuit un chrono jusqu’ à quelques centaines de mètres de l’arrivée, ou je vois les deux coureurs devant. Je lance un long sprint, et pense pouvoir les déborder, mais je reviens juste dans leur roue, ce qui me vaut une 18e place.

Le profil : 

Capture5

 

 06 septembre : L’Alpigap

Retour en Montagne pour cette rentrée. Là aussi il fait froid le matin, et pas le temps de s’échauffer car il faut bien se placer sur la ligne de départ. La première montée arrive dès la sortie de Gap : La côte de la Sentinelle est assez roulante et ça roule plutôt vite. Je ne suis pas tout devant, et double des coureurs qui coincent, en faisant à chaque fois l’effort pour revenir dans les roues. Sur la fin c’est moi qui coince un peu, et je dois laisser filer. Le diesel est encrassé dans la bosse du départ :

Capture6

Dans la descente, je suis un peu crispé, et vois passer un groupe, sans réussir à accrocher. Ils sont 50m devant, et on revient facilement avec un gars de Sanary. Mais au carrefour suivant, signalisation pas très claire (comme sur le reste du parcours d’ailleurs), on reste à droite de la route quand le groupe coupe un ilot par la gauche. Ca suffit à créer une cassure que, vent de face, nous n’arriverons pas à boucher. Dommage car il y a une bonne portion de plat à venir, avant le barrage de Serre-Ponçon. Je perds beaucoup de temps sur cette portion, où il vaut mieux être mal accompagné que seul.

Je suis tout seul dans la montée du col Lébraut, puis dans celle du col de Moissière, mais le diesel est enfin chaud et je rattrape des petits groupes. Il fait quand même mal ce col de Moissières ! Les derniers km se font sur une route étroite avec des passages à plus de 12%, et du 10% soutenu.

 Capture7

On bascule à 4 ou 5. Dans la descente de Moissières, un groupe revient derrière, et on est une grosse dizaine. Je m’isole à nouveau dans une petite côte, jusqu’à la bifurcation des parcours, avant de me faire rejoindre par un groupe de 3 où figure Thomas, sur la portion de plat vent de face qui suit. On roule ensemble jusqu’au pied de la dernière grosse difficulté : la côte de chaillolet, qui n’est pas une mince affaire, et où notre petit groupe se sépare. Je ferai toute la fin du parcours avec un savoyard. Le col de Manse se passe sans histoire, sauf la descente où, trop crispé une fois de plus, je laisse partir mon compagnon de route. Dans le col de Manse :  

 Capture8

Je finirai ce grand parcours en 24e position.

 

20 septembre : Course Pass’cyclisme à Cabannes

Ayant renoncé à faire le déplacement jusqu’à Die pour la Drômoise, je choisis une « coursette » pour faire un peu de rythme. Nous faisons le déplacement avec Stéphane, qui a pris une licence à la journée. L’organisateur lui avait annoncé 11 tours de 6.5km sur un circuit « vallonné ». En fait c’est tout plat, mais alors vraiment tout plat ! Même le circuit de Paradou, pour ceux qui connaissent, à côté, c’est de la haute montagne !

Le mistral et l’étroitesse des routes sont quand même là pour durcir la course. On est une cinquantaine au départ, et je me trouve enfermé. Pendant ce temps je vois Stéphane qui s’agite devant. Au bout de 2 tours, il provoquera la bonne échappée de 11 coureurs.
Derrière la poursuite ne s’organise pas, et je ne fais rien pour les aider. C’est plutôt des grappes de coureurs qui sortent, puis ne s’entendent pas et se relèvent. Je profite des quelques moments où le peloton se met en file indienne pour remonter et venir jouer devant. Je vais chercher les contre attaquants puis mets un faux train si je me retrouve devant.
A trois tours de l’arrivée, l’échappée a près d’une minute d’avance et il est clair que c’est la bonne. Stéphane finira 3e, en ayant dû laisser filer deux coureurs, et en réglant le sprint du groupe derrière.
Pour ma part, j’ai décidé de m’amuser un peu. Il y a une épingle juste après la longue portion vent de face. Je démarre 50m avant, et vire en tête du groupe avec un petit écart. Ca suffira pour faire les 2 tours et demi qui restent jusqu’à l’arrivée devant le paquet, car derrière ça se regarde. Je suis accompagné pendant un tour par un coureur du VCM, mais il ne prend pas beaucoup de relais et finira par décrocher. Ca ne servait pas à grand-chose, juste à se rassurer sur la forme !

Quelques photos :

Capture9a Capture9b

Capture9c Capture9d

Capture9e

 

Bravo Giom, toutes ces bornes et dénivelés auront été très profitables car tu as fait une très belle course aux "Bosses" en terminant 18ème sur le grand parcours.

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Commentaires
A
Chapeau Guillaume pour ce condensé de tes aventures "vélo" de l'été.<br /> <br /> La lecture "in extenso" de tes escapades avec cette kyrielle d'ascensions des cols alpins donnent le tournis.On a mal aux guiboles rien qu'en te lisant.<br /> <br /> Un Grand Bravo pour ta saison (même écourtée).
Répondre
N
Après son retour de Malaisie, Guillaume n'a pas perdu de temps pour nous faire une "mini saison" intense ! il faut dire qu'il était en manque de compétition. ;-) <br /> <br /> Il a enchaîné courses et cyclosportives ce qui lui a permis de revenir à un très bon niveau et il nous l'a prouvé dans les Bosses du 13 en terminant à une superbe 18ème place sur le grand parcours !<br /> <br /> BRAVO GIOM !!! j'espère que tu pourras t'exprimer pleinement pour la saison 2016 !<br /> <br /> Bizzzzzzzzzzz
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