RANDO A COLLOBRIERES LE 09/04/2013

Ces derniers temps, nos coureurs ont fait la une du blog. C'est normal car ils ont été à l'honneur sur beaucoup de courses. Mais n'oublions pas pour autant nos cyclos. Ces derniers se sont rendus dernièrement à Collobrières, dans les Maures.
C'est vrai que nous n'avons pas gravi les cols de Gambié, Gratteloup et Babaou à la même vitesse que Patrick, Anthony and Co dans Notre-Dame des Anges, lors du Granfondo. Mais, ça a quand même roulé :-) :-)
C'est vrai qu'une fois à Collobrières, nous n'avons pas "fait le métier". Le menu de notre cantine habituelle était trop tentant. :-) :-)
Mais nous avons fait quand même nos 110 "bornes". :-) :-)
C'est une autre manière d'aborder notre sport et au CSC on tient à faire cohabiter ces 2 facons de pédaler.

En attendant le traditionnel résumé de notre Reporter-Ecrivain, Jeff W. voici quelques photos et la vidéo de cette escapade dans les Maures.

Voilà, aussitôt demandé, aussitôt fait. Voici le récit de cette journée.

9 avril 2013.

A la Saint Gautier, les cyclos du C.S.C ne font pas (trop) le métier.

C'est par une fraîche matinée de printemps (mais où est le printemps en 2013...) que Francis et ses fidèles compagnons prennent la route pour une sympathique randonnée vélo-gastronomique.

Une quinzaine de participants et participantes avaient répondu à l'appel. Vous les découvrirez en visionnant le films et les photos.

Cliquez sur les photos pour les agrandir et amèliorer la qualité

Le parcours malgré quelques côtes bien connues de la région n'avait pas rebuté les amateurs de plaines comme votre serviteur...

Le parcours est à découvrir en cliquant sur le lien : http://www.bikemap.net/route/2038873

Rendez-vous est donné à Garéoult pour un départ commun à toute la petite troupe. Vers Pierrefeu, quelques éléments que nous appellerons le gang des Tortues nous quitte pour éviter les « grosses difficultés ». Nous poursuivons notre route et pour nous réchauffer un peu on monte le col du Gambié (Pas du Cerf) à vive allure. Et ce n'est pas notre figaro national qui est le dernier à sonner la charge....Ah ce Marcel dès qu'il peut larguer Manu il ne se prive pas !!!!

Belle descente (non pas de canon de rouge, pas encore …) pour arriver à La Londe. Marcel, toujours lui, en tant que régional de l'étape nous fait éviter le centre ville pour récupérer un peu plus loin la nationale. Opération périlleuse pour la couper et reprendre la piste cyclable. Ouf, tout se passe bien. On attaque le Gratteloup. Des groupes se forment et les premiers montent bon train. Je suis content d'en être (pas de la pédale) mais du bon groupe. Notre nouvel ami Alain dit le Parisien, dit aussi le Blondinet (je vous expliquerai pourquoi un peu plus tard), donne le tempo et malgré la cohorte de voitures et camions nous arrivons sans encombre au sommet. Pas moyen d'éviter cette route pour faire le programme prévu..

Rassemblement au somment pour immortaliser par photo cet exploit : rendez-vous compte on a gravi un col de cent quatre vingt douze mètres d'altitude...

Dans la foulée on attaque le col de Babaou qui comme chacun ne le sait pas, est le prolongement du Gratteloup.

Au début la grimpée est sympathique, les pourcentages anecdotiques. La caméra change de mains et c'est Luc dit le Lelouch de la Ciotat qui est en est charge de filmer cette grimpée. Il prend un peu d'avance pour trouver un endroit propice à cette prise de vue. J'en profite pour accélérer et prendre quelques longueurs au peloton. Pour une fois qu'on me filmera en tête dans un col...

Hélas, est-ce l'enjeu de cette si soudaine et inattendue situation, que notre chef opérateur n'a pas le temps de bien se placer et loupe la séquence de l'année....

Bref tout est à refaire mais les jambes ne suivent pas quand les grimpeurs mettent en route. Même Brigitte n'a pas de pitié et me laisse sur place. Bon, c'est vrai je commence à en avoir un peu l'habitude, même si l'écart se réduit de semaines en semaines...

Sur la partie plus que roulante du Babaou, je reviens sur elle. Au somment on retrouve les quelques fuyards et oh surprise, Danièle et Renée sont aussi là. C'était pas prévu qu'elles grimpent ce col mais l'envie (et la forme) ont été les plus fortes. Michèle, plus raisonnable ne montera pour sa part qu'une partie.

Nouveau rassemblement et re-photo. Vous vous apercevrez que nous avons franchi un cap en passant de 192 m à 414 m...

Bon, c'est pas tout mais c'est bientôt l'heure de casser la croûte. Belle descente technique et arrivée triomphale à Collobrières où une belle table nous attend à notre cantine :

Depuis le temps que les C.S.C viennent s'y restaurer, on est accueilli toujours avec gentillesse et bienveillance.

Le repas est toujours très bon et pas trop cher pour nos bourses quelque peu malmenées par de longues heures de selle ….

Au menu :

Pissaladière ou anchoïade

Salade composée (offerte par la direction)

Daube provençale et spaghetti

ou

Navarin de veau avec gratin de pommes de terres

Dessert au choix allant de la tarte Tatin à la célèbre glace au marrons de Collobrières.

Le tout arrosé d'un bonne mousse en apéritif et d'un bon petit rouge de la région.

Pendant le repas, je lance à la cantonade : «  Qui veut rentrer à La Ciotat en vélo ?? »

Luc et Francis sont OK, hélas pour moi...

Toutes les bonnes choses ayant une fin, c'est avec regret mais le ventre bien plein que nous reprenons la route. Heureusement que Francis, connaissant bien le piège de la digestion post Collobrières nous avait prévu un retour « soft ». Vers Besse sur Issole, comme il en a l'habitude Francis « pique » un sprint pour prendre un peu d'avance pour nous filmer. Croyant à une tentative d'échappée, Alain démarre à son tour. Je le rattrape et lui explique le pourquoi du comment, d'où son surnom de Blondinet. Nous avions déjà quelques blondes au club, le tableau est complét.

On récupère les voitures à Garéoult, enfin pas pour tout le monde car comme je vous l'ai dit plus tôt, nous sommes trois à rentrer en vélo à La Ciotat. On remplit les bidons et vogue la galère. Du moins je pensais re-partir pour une galère mais non. Tout s'est bien passé, bien sur dans la Batelière et le mur de Signes, j'ai pas fait le poids (enfin un peu vu les quelques kgs qu'ils me restent à perdre....)

En tout 160 kms.. Cà faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé...

Encore une magnifique sortie à la journée, organisée de main de main de maître par notre ami Francis.

D'autres sorties se profilent à l'horizon, restez branchés sur le canal du C.S.C pour en être informé.

J W

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LA VIDEO

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A VOS  COMMENTAIRES !!!

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Comments

[Marcel - Danièle]

Heureusement que le resto est une motivation....sinon je ferais la voiture suiveuse!!

mais il n'y a pas que le resto qui motive , mais c'est bien l'ambiance du club qui met en jambes.

Les reporters sont toujours égaux à eux-mêmes. Bravo au caméraman et au conteur

[Antoine]

Au prochain reportage sur la sortie "rattrapage" du jeudi 18 avril, on dira un mot sur la "DAUBE" provençale de l'hôtel des Maures de Collobrières. Visiblement, dans la descente depuis Notre Dame des Anges et le col des fourches, l'envie de mettre les pieds sous la table était significative.J'aurai souhaité contempler un peu plus les châtaigniers et les chênes-liège, mais le rythme imposé pour avoir les bonnes places en terrasse et le revêtement de la chaussée, demandaient prudence et concentration sur les trajectoires. On peut pas tout avoir !!

[Michel]

Oui Fran, c'est bien beau cela, mais nous on veut:

-Qui fini Premiere et Premier?

-Qui arrive le Premier au resto?

-Qui fini Premier du repas?

-Qui arrose le plus?

-Qui a pris le dessert?

-Qui fait le metier serieusement?

-Qui fera le lavoir l'an prochain?

Et surtout Qui avait envie de sieste apres?



Enfin, un conseil pour Ma secretaire adorée, Nicole ne roule pas seule devant avec toutes ces feminines dans la roue!!!

Je les vois impatiente de faire le Sprint, te prendre les points et les primes!!! lolll