LA VAUCLUSIENNE DE JEFF W

Ce dimanche j’ai participé à ma 4eme cyclosportive de l’année : La Vauclusienne Tristan Mouric.
Cette cyclo se déroulait dans la charmante petite ville de Vaison la Romaine, si durement touchée par les intempéries de septembre 1992.
Brigitte et moi-même, fidèles à nos habitudes, avions réservé une chambre d’hôtes avec piscine à la périphérie de la ville. Après un petit bain et un peu de farniente autour de la piscine, nous sommes partis visités Vaison et aussi récupérer le dossard au centre culturel. Bon accueil et petit cadeau de la part des organisateurs. Outre l’éternel bidon, j’ai eu droit à une paire de lunettes de soleil avec son étui ceinture.
Pas mal de monde en cette fin de journée. Il faisait encore très chaud et les terrasses des cafés étaient bien remplies, notamment par une horde de hollandais qui se préparaient surement pour la montée du Ventoux en descendant pas mal de mousse et autres boissons à teneur garantie en vitamines. Vous voyez, le CSC n’a pas le monopole de la levée de coude …………
Ne sachant pas si d’autres pensionnaires du club étaient inscrits à cette course et présents ce jour là, nous avons faits cavaliers seuls pour diner.
Le lendemain matin, après les préparatifs habituels d’une cyclo, et l’échauffement classique je me présente parmi les premiers sur la ligne de départ.
Brigitte pour sa part avait décidé de faire une petite ballade à vélo en dehors des parcours de la cyclo et avait prévu de rendre visite à une amie qui habite à Puyméras. Après avoir vérifié si Nora n’était pas dans les parages ( au cas où …) elle m’a laissé à mon triste sort.
J’avais choisi le petit parcours (87 kms avec 5 belles bosses et cols au programme et un peu plus de 1200 m de dénivelé) Honnêtement, je me sens pas capable d’affronter (le terme est bien choisi) le géant de Provence, tout du moins cette année. La saison prochaine, avec quelques kms en plus et surtout quelques kgs en moins, on en reparlera.
Beaucoup de monde au départ. Le sas du grand parcours se révèle être trop petit. Les organisateurs, via la sono, nous informent qu’ils ont été un peu débordés par les inscriptions de dernière minute. Le mauvais temps de ces dernières semaines a du inciter les coureurs à se décider au dernier moment.
Plus de 500 concurrents pour les deux circuits.

Le grand parcours part vers 9 h et nous quelques minutes plus tard.
Direction Malaucène, tout plat pendant 10 kms. Le diésel a du mal à se mettre en route. Heureusement que j’étais parti dans premiers, tant est si bien qu’à l’amorce de la première difficulté (col de la Chaine, alt 472m), je ne suis pas trop largué. Et bien sur ce qui devait arriver arriva : saut de chaine en tombant le plateau. Le temps de m’arrêter, de la remettre, de repartir, je me retrouve parmi les etcétéras du peloton.

Lieu prédestiné pour un saut de chaine.

Inutile et vain d’essayer de revenir. Je gère la course en fonction des difficultés du parcours. La traversée du village de Roque-Alric avec des passages à plus 12 % m’oblige à mettre tout à gauche. La troisième difficulté du jour, dont j’ai oublié le nom, même si les pourcentages n’étaient pas trop élevés était assez pénible vu qu’il n’y avait pas un brin d’ombre et que la température commençait sérieusement à monter (plus de 34°)
Sur une longue partie plate, je réussis à regagner quelques places. Après un petit coup de moins bien juste après le ravito, je gère assez bien la dernière montée du jour : le col de la Madeleine. Non pas celui que vous connaissez mais celui qui conduit à Bédoin et qui culmine à 448 m. A Bédoin je rejoins un petit groupe avec qui je rallie l’arrivée en faisant ma part de travail dans les relais. Mon instinct d’ancien (modeste) coureur m’oblige à leur griller la politesse pour le sprint au portillon d’arrivée.
Résultat final : 3h28 pour 25,03 de moyenne et quelques dizaines de coureurs derrière moi.

Les parcours étaient vraiment magnifiques, les routes assez bien entretenues (pas de gravillon comme aux Boucles du Verdon). Côté organisation, presque parfait. Quelques « nonchalances » à certains croisements mais dans l’ensemble c’était OK. Le repas qui a suivi était plus que correct (paëlla).
A l’issue du repas, nous n’avons pas trop tardé, inutile pour moi d’attendre la remise des récompenses (lol).
En partant, oh surprise on a croisé un CSC à quelques kms de l’arrivée. On n’a pas réussi à l’identifier. (il était en tenue rose, s’il se reconnaît !!!!)
Après vérification des classements, j’ai vu que J-Pierre B, Jean-Philippe W et Mikael S ont participé au grand parcours.
Pour le retour nous avons pris quelques petites routes dans le vignoble local (Gigondas) mais hélas aucune cave n’était ouverte, dommage. Nous avons traversé le massif des Dentelles de Montmirail en reprenant une partie des routes que j’avais emprunté le matin. C’est là qu’on s’aperçoit que ça monte vraiment !!!!!!
Bref encore de beaux souvenirs à raconter cet hiver au coin du feu et comme le veut la tradition vivement l’année prochaine !!!!!! avec encore plus de participants.

Amitiés à tous et à toutes.

Jeff W