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CYCLO SPORT CIOTADEN
8 juin 2014

GRANFONDO VENTOUX - BEAUMES DE VENISE LE 31/05/2014

Granfondo Mont Ventoux – Beaumes de Venise

Parcours MASTER  : 170km / 4000m de dénivelé

 

Là aussi, seulement 2 CSC engagés sur cette cyclosportive. Guillaume P. et Patrick F., comme l'an passé, se retrouvent à Beaumes de Venise pour défendre les couleurs du club. C'est vrai que le lendemain à lieu le Chpt Régional Ufolep PACA et certains se seront réservés. Patrick lui est bien décidé à faire les 2 courses....Chapeau !!

Et comme l'an passé, tous les deux feront une belle prestation.

 

Patrick a fait la course dans le groupe qui a caracolé en tête tout au long de cette difficile épreuve. En fin de parcours ils n'étaient plus que 6 coureurs. Il termine 4ème d'un sprint un peu escamoté (lire le résumé de Vélo101 en fin d'article)

Guillaume fait une belle 23ème place au général et termine 8ème de sa "caté".

504 coureurs ont terminé l'épreuve.

 PAT1

Capture02 Capture03

Capture04

Je laisse Guillaume vous résumer son périple.

Guillaume :

""J’avais une revanche à prendre sur cette cyclo où j’avais enchaîné les galères l’an dernier : pas dans le rythme au départ, montée moyenne du Ventoux, et pour finir un enchaînement de crevaisons dans la descente à 3 degrés, avant de bifurquer sur le petit parcours.

Cette année, la montée se fait par Bédoin, la voie Royale, avant de replonger sur Malaucène, faire le tour du Ventoux par le Nord, et remonter au Chalet Reynard par Sault. 170 km pour 4000m de dénivelé. La dernière fois que j’en ai fait autant, c’était à Ténérife il y a déjà plus de trois mois.

Comme je n’avais pas demandé de dossard prioritaire, je n’en avais pas (hé oui…). J’étais bien tenté de m’incruster dans le sas mais un « vigile » en gardait jalousement l’entrée et refoulait les tricheurs. Arrivé assez tard au départ, la meilleure solution s’est avérée de se mettre sur le côté, à l’avant du sas « normal », et d’attendre qu’ils enlèvent les barrières pour se faire une petite place. Malgré ça, il se passe bien une ou deux minutes entre le top départ et mon passage de la ligne. Heureusement il n’y a pas de grosse difficulté juste après le départ, et j’arrive à jouer des coudes jusqu’à l’avant du peloton avant d’arriver à Bédoin. Au passage il a fallu éviter quelques chutes. Mais j’y ai déjà laissé quelques forces, et le plat de résistance se dresse devant nous.

J’arrive à rester dans les roues jusqu’au fameux virage de saint Estève, où commence la partie la plus difficile de la montée. Là, inutile d’essayer de suivre les meilleurs, ni même d’accrocher des roues un peu trop rapides pour moi, sous peine d’exploser. Je me cale aux environs des 180 au cardio et je fais ma montée sans trop me soucier des autres. Bonne surprise quand même, j’arrive à jouer du braquet même dans cette partie raide, alors que je n’ai volontairement pris qu’un 36x25 comme plus petit développement. Je descends assez souvent sur le 23, voire le 21. Ça promet un bon temps. Les conditions météo sont optimales. Les sensations ne mentent pas, et quand je bascule en haut, le chrono indique 1h18. Je bas mon record de plus de 6 minutes ! Par contre la suite ne s’annonce pas facile : j’ai navigué à une trentaine de secondes d’un groupe assez important pendant toute la montée, donc la question est de savoir si je prends des risques pour les reprendre, ou si j’attends le groupe derrière, qui a l’air beaucoup plus morcelé.

Je bascule avec un gars de Six Fours, mais il ne descend pas très vite. En bas de la descente c’est donc un autre groupe de 3 coureurs qui me rattrape. On entame la route vers le col de Veaux, où on finit par rattraper le groupe de devant. On est donc une douzaine. Pas pour longtemps ! Pendant les 10km à venir, c’est un festival de crevaisons ! Visiblement quelqu’un a mis des punaises sur la route, et quasiment la moitié du groupe perce. On voit aussi d’autres coureurs sur le bord de la route qui réparent.

Ayant usé mon quota de malchance l’an dernier, je passe à travers. Après ce fameux tronçon, et la bifurcation entre les deux parcours, on se retrouve à un petit groupe de 5. Ça relaie, mais tout le monde ne fournit pas le même travail. Au bout d’un moment, il y en a deux qui ne ratent pas un relais, deux qui n’en prennent plus, et moi… qui, j’ai honte, saute un relais sur deux. En gros, je vérifie que les deux derrière ne passent pas, et entre temps l’un des deux autres s’empresse de relayer à ma place. Nous restons groupés jusqu’à la montée vers Aurel, où nous perdons un élément. L’entente n’est pas mauvaise. On se met d’accord pour s’arrêter au prochain point d’eau avant la montée, mais… pas de point d’eau ! Le ravito se fera quand même mais désorganisera le groupe. Le plus costaud décide se s’arrêter chez l’habitant, alors que les autres profitent de la voiture suiveuse de l’un des membres du groupe. On temporise un peu pour attendre le 4e mais il ne semble pas revenir, alors on repart. A mi-côte, je commence à en avoir plein les pates, et décide de me mettre en danseuse avec quelques dents en plus pour me détendre les jambes. La crampe arrive immédiatement, et je dois laisser filer les deux autres. Le reste de la montée sera très difficile. Si je me mets en danseuse, j’ai la crampe à la cuisse. Assis, c’est le mollet qui menace, et en plus j’ai le pied qui gonfle, et suis obligé de desserrer la chaussure. J’ai trouvé le temps bien long sur cette montée.

Un court ravitaillement et la descente sur Bédoin offrent un répit qui me permet de me détendre un peu les crampes avant de resserrer les chaussures pour aborder le final, où il reste encore deux petites bosses. Mauvaise surprise, le mistral s’est levé et c’est dans le nez que nous l’aurons jusqu’au sommet de la dernière bosse. En haut de celle-ci, je vois revenir deux coureurs, le costaud du groupe qui s’était arrêté ravitailler un peu plus longtemps que moi, et un autre qui nous lâche dans la descente. Nous finissons donc à deux, mais je me rends compte après la ligne qu’on avait un autre groupe à nos trousses.
Je termine 23ème au général et 8ème de ma "caté".

Ce dimanche, petite sortie « décrassage » de 90 kms par le col de Garde. Je voulais faire le Caume mais je me suis rendu compte assez vite que ce n’était pas une bonne idée.""

Patrick ira décrassé dimanche au Championnat Régional. Insatiable ce garçon...  ;-)  ;-) On en parlera dans le prochain article....Patience.

 Cliquez sur les photos pour les agrandir
et faire défiler

Capture01

PAT PAT0

ventoux

SUPERS RESULTATS SUR UNE BELLE EPREUVE

UN GRAND BRAVO A TOUS LES DEUX.

 

POUR LIRE LE COMPTE RENDU DE L'EPREUVE SUR VELO101.COM
CLIQUEZ SUR LE LOGO CI-DESSOUS

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